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En matière de rénovation énergétique, des solutions existent pour réduire sa consommation d’énergie au quotidien. Même si la toiture est souvent citée comme étant la mauvaise élève du bilan énergétique global d’un foyer, les fenêtres sont tout aussi importantes et représentent à elles seules près de 15 % des déperditions de chaleur.
Les différentes techniques de pose des fenêtres
Pour connaître le type de pose approprié aux ouvrants choisis, il s’agit au préalable de vérifier l’état de votre dormant, appelé également cadre ou bâti.
Si ce dernier est en bon état, c’est-à-dire qu’il remplit encore pleinement son rôle en matière d’isolation, on procède généralement à une pose en rénovation. Dans ce cas, la nouvelle menuiserie sera fixée par-dessus l’ancien cadre.
En revanche, si le dormant est usé, et qu’il n’assure plus l’étanchéité suffisante, on procède généralement à la technique de la dépose totale, plus communément appelée pose en réhabilitation. Cela consiste à retirer l’ensemble de la fenêtre existante, c’est-à-dire les ouvrants et les dormants, pour la remplacer par de nouvelles menuiseries. Pour ce faire, l’artisan aura le choix entre 3 types de pose : la pose en applique, la pose en tunnel et la pose en feuillure.
La pose en réhabilitation, en plus de ne pas abîmer l’intérieur ou l’extérieur de l’habitat, possède plusieurs avantages dont celui d’assurer une meilleure isolation thermique et/ou phonique. En effet, le remplacement de la fenêtre — une fenêtre en bois, par exemple, par une fenêtre en PVC ou en aluminium — assure de meilleures performances thermiques d’une part, et une meilleure isolation phonique d’autre part. Enfin, et contrairement à la pose en rénovation, la nouvelle menuiserie reposera directement sur les maçonneries plutôt que sur l’ancien dormant, ce qui assure une meilleure stabilité, et aussi un meilleur rendu esthétique.